3 pistes de diversification pour votre activité
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Développer un nouveau circuit de distribution
Si vous avez déjà diversifié la production de vos produits vous devez penser à d’autres typologies de diversification. Et si le développement d’un nouveau circuit de distribution était la clé ?
Vente à la ferme, ouverture d’un magasin, mise en place d’un distributeur automatique… Les idées de nouveaux modes de distribution sont nombreuses. D’ailleurs, saviez-vous qu’en 2020 64% des Français avaient consommé des produits issus de circuits courts ? Une récente étude, menée conjointement entre BVA et l’agence Babel, vient confirmer cette tendance. En effet, 63% des consommateurs s’interrogent sur la provenance de leurs achats ainsi que dans une démarche du “consommer mieux”.
![vente-a-la-ferme (2) vente-a-la-ferme (2)](https://decouverte.miimosa.com/hs-fs/hubfs/vente-a-la-ferme%20(2).png?width=500&height=262&name=vente-a-la-ferme%20(2).png)
La vente à la ferme
La vente à la ferme n’est pas une activité nouvelle. Néanmoins elle présente des avantages non négligeables : pas de frais de déplacement, possibilité de faire découvrir l’exploitation mais aussi contact direct avec les consommateurs. D’ailleurs, être en contact direct avec ses clients c’est aussi avoir la possibilité d’entrevoir des opportunités de développement comme un élargissement de gamme de produits proposés.
Si vous choisissez de développer cette activité, pensez à bien communiquer autour de la vente comme en prévoyant l’achat de panneaux avec indication de vente directe sur votre exploitation. Aussi, prévoyez un local dédié à la vente et au stockage.
Vendre en magasin de producteurs
À la différence de la vente à la ferme, la vente en magasin de producteurs reste plus simple pour les clients désireux de consommer local. En effet, plusieurs produits sont mis à disposition des consommateurs tels que légumes, fromages ou encore viandes. Le magasin de producteurs est donc une véritable vitrine de votre exploitation.
Côté financier, la recette des ventes est reversée intégralement au producteur qui devra néanmoins payer une commission de mise en marché nécessaire pour le fonctionnement du magasin et assurer une présence d’accueil (à tour de rôle).
Bon à savoir : Les magasins de producteurs existent depuis 1978 et en 2020, le territoire français en comptait plus de 350. Ils sont dorénavant une tendance sociétale puisqu’ils apportent une réponse aux nouvelles attentes des consommateurs à savoir : avoir la garantie de consommer des produits locaux et de saison, baisser le coût d’achat tout en rémunérant correctement les producteurs.
La vente 7 jours sur 7, 24h sur 24
Un travail d’agriculteur c’est aussi devoir être présent sur le terrain. Si vous avez déjà diversifié vos productions, vous pouvez envisager une vente locale mais ne nécessitant pas une présence pour accueillir les clients. Le distributeur automatique peut être véritablement bénéfique pour vous :
- Peu de maintenance, un besoin d’approvisionner le distributeur en fonction du passage des clients
- Disponibilité des produits à tout moment de la journée… Et même la nuit
- Un investissement qui se rentabilise assez rapidement et permet de fidéliser votre clientèle
Bon à savoir : l'investissement pour la machine seule (sans la dalle, sans le raccordement à l’électricité, ni l’habillage…) est estimé entre 10 000 et 80 000 euros en fonction du nombre de casiers disponibles. Comptez une trentaine de casiers pour un distributeur à 10 000 euros contre 250 à 300 sur les distributeurs les plus chers. Un investissement important mais dont le retour sur investissement est assez rapide en fonction des produits que vous vendez.
Développement de la vente directe à la ferme : l'exemple de Sébastien
![vente-a-la-ferme-01 vente-a-la-ferme-01](https://decouverte.miimosa.com/hs-fs/hubfs/vente-a-la-ferme-01.png?width=400&height=600&name=vente-a-la-ferme-01.png)
Sébastien détient une exploitation en polyculture. Son élevage s’étend sur plus de 170 hectares de SAU et est intégralement nourri par la production de fourrages et de céréales issus de son exploitation. Il y a environ un an, il a développé la vente directe de viande bovine. Les clients étaient au rendez-vous et le chef d’exploitation y a d’ailleurs vu un axe de développement important. Face à la demande grandissante, il a fait appel à MiiMOSA pour lancer un prêt rémunéré qui lui a permis d’agrandir son cheptel d’Aubrac.
Montant collecté : 65 000€
Nombre de contributeurs : 213
Contribution moyenne : 305€